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LEGENDE DE FRANCE ET DE NAVARRE

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Message par Kim Mar 7 Juil - 18:20

MasH a écrit:Le truc du pain je sais que mon grand père ne supportais aps de voir un pain sur le dos... Il partait du principe qu'on ne gagne pas son pain en restant sur le dos ... Ormis un corps de métier bien précis Laughing

je crois que c'était le pain du bourreau qu'on positionnait ainsi sur la table, pour qu'il soit reconnaissable... c'est pourquoi on dit depuis que ça porte malheur... Smile
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Message par mini Sam 11 Juil - 21:19

LE CULTE DES PIERRES (Bretagne)


On a pu croire que le culte des pierres n'existait plus au XIXe siècle qu'en Basse-Bretagne ; mais cela tenait seulement à son caractère clandestin. Ainsi qu'on pourra le constater par ce qui suit, il en subsistait des vestiges notables, même en pays gallot.

A Roche-Marie, près de Saint-Aubin-du-Cormier, est une allée couverte où jadis les filles qui étaient amoureuses allaient se frotter ; elles avaient ensuite plus de chance pour se marier avec leurs amoureux. En Plouër, non loin du Pont-Hay, et près de la route de Plouër à Pleslin, se trouve la Roche de Lesmon ; elle est sur un tertre où se voient parmi les ronces d'autres rochers bruts en quartz blanc.


Les filles ont été de tout temps « s'érusser (se laisser glisser à cu nu » sur la plus haute pierre, qui est un énorme bloc de quartz blanc en forme de pyramide arrondie, d'où l'on a une vue superbe sur toute la vallée de la Rance. De là on aperçoit même le mont Saint-Michel. Cette roche est bien polie, surtout du côté où l'on s'érusse. On prétend que ce sont les filles de Plouër qui, en se laissant glisser, ont opéré le polissage. Maintenant encore, lorsqu'une fille veut savoir si elle se mariera dans l'année, elle se laisse « érusser à cu nu » et si elle arrive au bas sans s'écorcher, elle est assurée de trouver bientôt un mari.
Menhir de Quiberon. Dessin de Desperet.

La partie plane et inclinée d'une pierre dite le Faix du Diable, en Mellé, est usée par toutes les jeunes filles qui, de temps immémorial, sont venues s'y écrier (glisser dessus). Cela, dit-on, porte chance pour aider à se marier. La Roche Écriante (glissante), en la commune de Montault, est une masse unie et polie, inclinée de 45 à 50 degrés vers le sud-ouest, et qui, sur un parcours de 5 mètres environ, offre en trois endroits différents la trace évidente des sillons qu'y a creusés depuis bien des siècles l'innombrable quantité de personnes qui sont allées écrier. Une jeune fille songe-t-elle à se marier ? Elle va furtivement s'asseoir sur le sommet de la Pierre Écriante, puis, accroupie et se laissant emporter, elle s'abandonne à la pente, glissant rapidement jusqu'au bas. Elle dépose ensuite sur la pierre un petit morceau d'étoffe ou de ruban, puis se retire le coeur content, mais craignant bien d'être aperçue, car la pierre seule doit savoir le secret de son coeur, et l'année ne s'écoulera point avant que les cierges de la paroisse ne s'allument pour son mariage.

A Saint-Georges-de-Reintembault, dans le bois Mignot, on voit une pierre énorme formant un plan incliné de 6 mètres de long, et connue sous le nom de Roche Écriante. Les jeunes filles vont se laisser glisser sur cette pierre de granit, qui en est usée par ce long frottement. On a dès lors une chance heureuse pour se marier vite. A la Tiemblaye, en Saint-Samson, près de Dinan, est un des plus beaux menhirs du pays ; on prétend dans le voisinage que si on peut grimper en haut, on se marie dans l'année.




M. de Montbret, membre de l'Institut, ayant visité en 1820 un dolmen près de Guérande, trouva dans les fentes de cette pierre des flocons de laine de couleur rose liés avec du clinquant. On lui dit dans le pays que ces objets avaient été confiés à la pierre par des jeunes filles, dans l'espoir d'obtenir la faveur d'être mariées dans l'année, et que ces dépôts se faisaient toujours en cachette des curés. De là aussi vient par survivance l'usage qui existe en quelques pays de se frotter aux statues des saints qui ont hérité de certaines attributions des monuments préhistoriques. Ainsi, des femmes allaient se frotter à certains saints en pierre ou en bois, placés dans la campagne ; mais on ne l'a jamais ouï dire pour les monuments mégalithiques.


En pays gallot existe la coutume de faire marcher les enfants sur la tombe de personnages bienheureux. A Saint-Caradec, les mères viennent exercer leurs enfants à marcher sur la tombe de Guillaume Coquil, recteur, mort en odeur de sainteté en 1749. La même coutume existe en pays bretonnant à Lanloup, où l'on fait marcher les jeunes enfants sur le tombeau de Mélar ou Méloir ; à Tressigneaux, près de Lanvollon, et en nombre d'autres lieux. A Pluzunet, les mères de familles qui ont des enfants faibles vont les rouler dans le lit de saint Idunet (c'est une pierre, vraisemblablement naturelle, dont le dessus est légèrement creusé) et les y fouetter avec un balai de genêt dont elles se servent ensuite pour balayer la pierre. Elles sont convaincues que les enfants ainsi traités prennent de la force pour marcher seuls.

On voit sur les hauteurs, près du village de la Retaudière, commune de Combourtillé, un bloc de grès assez considérable auquel se rattache une croyance bizarre qui doit être fort ancienne. Les maris malheureux y vont, dit-on, la nuit, payer un certain tribut. Cette singulière légende a sans doute été inventée afin de tourner en dérision ceux qui pratiquaient jadis un culte nocturne à cette espèce de pierre. Une modeste croix est placée auprès.




De toutes les superstitions qui se rattachent aux mégalithes, celles des pierres à tonnerre, ou roches de tonnerre, est la mieux conservée, bien qu'elle ait une tendance à s'effacer. Sous le nom de pierres à tonnerre on comprend en pays gallot les haches ou les couteaux polis de main d'homme, et aussi certains cailloux ronds ou oblongs qu'on trouve dans les champs, et que les paysans croient être tombés du ciel au moment des orages.

Avec les toutes petites pierres à tonnerre, on fait des colliers qu'on suspend au cou des enfants ; cela les préserve des maladies de l'enfance, et en particulier de la râche et du mal d'yeux. Ce collier porte le nom de chapelet de saint François. Mais la propriété la plus reconnue de ces pierres est, ainsi que leur nom l'indique, de préserver de la foudre. Cette superstition se retrouve à peu près dans le monde entier. En mettant dans son chapeau ou dans sa poche des pierres de tonnerre, on n'a rien à craindre pendant les orages. Les pierres à tonnerre ne peuvent s'entre-souffrir, et celle qui se trouverait dans le nuage tomberait à côté.

Jadis, il y avait beaucoup de gens qui mettaient des pierres à tonnerre dans leurs poches quand le temps était à l'orage ; et s'il tonnait, ils récitaient une oraison en l'honneur de la pierre. En voici une qui parfois se dit encore :
Pierre, pierre,
Garde-moi du tonnerre.

Ailleurs, voici ce qu'on dit :
Sainte Barbe, sainte Fleur,
A la croix de mon Sauveur,
Quand le tonnerre grondera,
Sainte Barbe me gardera ;
Par la vertu de cette pierre,
Que je sois gardé du tonnerre.

Cette prière, qui tombe en désuétude, présente deux faits assez curieux : sainte Fleur, c'est vraisemblablement l'épine blanche, qui passe pour préserver du tonnerre, et qui peu à peu sera devenue une sainte. La fin, qui se récite en ayant sur soi une pierre à tonnerre, montre une superstition préhistorique soudée à une prière catholique.


On met des pierres à tonnerre sur les fenêtres des maisons ou dans un trou du mur, pour préserver les habitants du tonnerre. Jadis on plaçait des pierres à tonnerre dans les fondations des maisons et même des églises ; c'était pour préserver ces édifices du tonnerre. En démolissant l'église de Trévron, près de Dinan, on trouva une hache en diorite. Dans les murs de l'ancienne école mutuelle, qui datait du XVIIIe siècle, on trouva une pointe en quartzite non polie ; en 1880, en démolissant une maison, également à Dinan, on a trouvé dans les fondations une pointe en quartzite du même type.

D'autres usages, qui dérivent vraisemblablement des croyances relatives aux pierres protectrices, subsistent encore. Dans le fond des charniers à lard, on met un clou pour empêcher le lard de tourner. On place aussi un clou dans le fond du nid des oiseaux, pour que l'orage ne puisse leur nuire.
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Message par mini Mar 28 Juil - 23:47

LA BETE BLANCHE DE PICARDIE

Cette mystérieuse histoire remonte à il y a fort longtemps, à Picardie, dans le Nord de la France, sur une des nombreuses routes de campagnes qui reliaient les petits villages à l’époque.

La nuit venait tout juste de tombée et un homme marchait tranquillement, éclairé par un beau clair de lune, revenant de la ville où il avait été visiter quelques uns de ces parents. Traversant un champ de luzerne, un curieux bruit le tira de ses rêveries. Observant les champs qui bordaient la route, il crût d’abord que c’était un chien. Il l’appela, mais la créature ne fit aucun son. Il se dit alors que cela devait être un oiseau ou un rat. Il continu donc sa route, mine de rien, jusqu’au moment où, entendant de nouveaux bruits, il eut la désagréable sensation d’être encerclé, les bruits venant quelques fois du champ se trouvant à sa gauche et ensuite des longues herbes qui se trouvaient à sa droite.

Accélérant le pas, il continua à regarder partout alentour de lui lorsque soudain, un bête blanche, qu’il n’avait jamais aperçu, lui passa entre les deux jambes et se mit tourner rapidement autour de lui, sans pour autant lui obstruer le chemin. L’homme augmenta encore sa cadence, pris de frayeur, il tenta de frapper l’animal avec son bâton. La mystérieuse bête blanche évita facilement ses coups et continua à tourner alentour de notre voyageur. Ce petit manège dura longtemps, l’homme essayant désespérément d’assommer la bête qui, elle, continuait à éviter les coups avec une facilité déconcertante.

Arrivé à l’entrée du village, l’homme exténué remarqua avec stupéfaction que la bête qui le suivait se transformer en homme. Mais le pauvre paysan n’était pas au bout de ses peines, à peine la transformation fût terminée, le mystérieux inconnu passa aux cotés de notre voyageur en une fraction de seconde et disparut à l’autre bout du village.

L’homme ne comprit jamais ce qui lui était arrivé et la bête blanche de Picardie restera à jamais un mystère, une légende incomprise et mystérieuse. À l’époque, les gens croyaient que cette apparition était le vilain tour d’un lutin ou d’une autre de ce type de créatures féeriques, plusieurs théories de l'époque sont aussi en faveur d'une manifestation de loup-garou, la lycanthropie étant une croyance répandue à l'époque.

Vous avez probablement, vous aussi, entendu des bruits étranges si vous avez déjà marcher des les champs, après la tombée de la nuit. Les bêtes monstrueuses et sanguinaires ont marquées l’imaginaire de la France, les textes suivants sont aussi présentés sur Dark Stories et risquent d’intéresser les gens qui s’intéressent aux mystérieuses bêtes qui hantèrent la France.
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Message par MasH Mer 29 Juil - 4:07

Jamais entendu parlé de ca non plus... Rolling Eyes
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Message par mini Dim 2 Aoû - 2:45

- DES ARMÉES QUI DISPARAISSENT -


Depuis des siècles, de nombreux cas de disparitions sont restés inexpliquées. En 1707, lors de la guerre de succession en Espagne, 4000 hommes qui partaient en guerre contre les armées de Philippe V, ne sont jamais réapparus de derrière la chaîne montagneuse des Pyrénées. Pourtant la bataille n’a jamais eu lieu ! Les expéditions Espagnoles qui partirent à la recherche du régiment n’ont retrouvé ni corps, ni armes, ni bagages. En 1858, c’est un bataillon de 650 soldats qui disparu dans la forêt de Saïgon. Un autre bataillon qui les suivait à 2 km, n’a rien observé de particulier sur l’itinéraire commun emprunté !



Le bataillon de Norfolk

Le cas, le plus célèbre et le plus documenté est sûrement celui de la disparition du bataillon de Norfolk en 1915. Composé de 267 hommes, il défendait les positions Françaises et Anglaises contre les Allemands sur la presqu'île des Dardanelles (Mer noire). Dans cette région montagneuse, ils étaient partis prêter main forte à un corps d’armée Néo-Zélandais en difficulté.

Alors qu'ils s’enfoncaient dans la vallée, une autre compagnie de soldats du Commonwealth qui les observaient, furent témoins d’une étrange disparition.
Ils virent descendre sur leurs camarades un épais nuage. Lorsque celui-ci se leva, le régiment avait disparu au fond d'une rivière asséchée. Un rapport sur ces évènements a été rédigé en 1917 (le rapport final de la commission des Dardanelles). Il évoque une étrange brume qui a recouvert le bataillon le 12 août, et suppose qu’il ait pu dissimuler des tranchées occupées par les Ottomans. Il relate également une bataille qui s’est déroulée à quelques kilomètres le même jour, et suggère que les morts du 5ème régiment étaient mêlés à ceux de cette bataille.




Les témoignages douteux de trois vétérants

Trois témoins Néo-zélandais sont revenus sur l’évènement en 1965. Ils confirmèrent qu’aucun soldat n’était ressorti de la brume après environ trois quarts d’heures le 21 août... Mais le rapport évoque le 12 août et on accusa les véterants de s'être trompés en évoquant le 4ème régiment, alors qu’il s’agissait du 5ème.

Ces erreurs ont suffit à discréditer leurs témoignages aux yeux de nombreux sceptiques, qui ont conclu à la mort des soldats, suivie d’une putréfaction accélérée des corps sous une chaleur accablante.




Autres cas

Ce phénomène se reproduisit une nouvelle fois en 1937, lorsque les armées Japonaises envahirent une grande partie de la Chine. Déterminé à résister devant l’occupant, Li Fu Sien (colonel Chinois) placa deux bataillons le long du Yang Tsé. Le lendemain matin, un des bataillon composé de 3000 hommes avait complètement disparu, sans qu’aucune des sentinelles placées le long du fleuve n’aperçoivent le moindre mouvement de troupes. Les archives Japonaises confirmèrent qu’aucune bataille n’avait eu lieu ce jour précis, et qu’aucun homme n'avait été fait prisonnier.



Les ovnis enlèvent-ils des humains ?


Des nuages étranges apparaissent souvent lors d'évènements inexplicables. L'ufologue Russe Kosinov a vu un de ces nuages en 1989. Il se trouvait dans une forêt, lorsqu'il ressenti qu'une forme de vie et un regard se posait sur lui. Un nuage sombre s'est rapproché, puis il s'est senti très faible, ne pouvant résister selon ses termes : "... à cette chose qui venait le chercher". Il repoussa mentalement le nuage, qui s'éloigna. Un autre cas s'est déroulé près d'un fleuve Russe. Des parents qui étaient en camping avec leurs deux enfants, ont vu un étrange nuage gris descendre vers eux.

Malgré la main tendue de sa femme, l'homme a été soulevé dans les airs, pour être emmené dans une salle où des hommes en tenue militaire l'ont examiné. Ils lui ont dit qu'ils venaient du futur pour explorer notre monde ! Après lui avoir proposé de rester avec eux, ils le ramenèrent sur les berges du fleuve. Pendant l'absence de son mari, la mère de famille poussa un cri en apercevant une femme ailée dans les branches d'un arbre, ce qui réveilla les enfants et effraya la créature. De nombreux ufologues pensent que ces nuages sont une forme indépendante de vie, ou servent d'outils auxiliaires à des extraterrestres.
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Message par MasH Dim 2 Aoû - 2:59

Pinaise j'avais jamais entendu parler de ca non plus Rolling Eyes

Déja que l'armée niveau communication c'est pas ça, alors sur des phénomènes aussi curieux ca doit etre quasi impossible de savoir.
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Message par mini Dim 2 Aoû - 3:01

ouais tu m'étonnes

j'essaierais de trouver un truc sur les disparitions du triangle des bermudes
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Message par mini Lun 3 Aoû - 9:59

LE TRIANGLE DES BERMUDES

Le triangle des Bermudes, zone géographique également surnommé "Triangle du diable", s'étend sur 3,9 millions de Km² entre les Bermudes, Puerto Rico et la Floride. Il est situé entre 30° et 40° Nord de longitude.
Il est connu pour les nombreuses disparitions inexpliquées de bateaux et d'avions dont il a été le théâtre.
Le triangle des Bermudes contient 150 petites îles situées à l'Est de la côte américaine dans l'océan Atlantique.

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Naissance du triangle maudit:

De Colomb à 1945 :
Certains font remonter l'origine du mystère à l'époque de Christophe Colomb, mais les disparitions inexpliquées ont été observées surtout au début du siècle.
En 1918, le Cyclop, un charbonnier de la marine américaine à bord duquel se trouvent 308 hommes d'équipage, disparaît mystérieusement.
30 ans plus tard, c'est un avion de transport DC 3 qui disparaît aussi, il se trouvait pourtant à seulement 90 Km de Miami. Fait étonnant, le commandant informe que tout va bien et qu'il attend les consignes pour atterrir, lors de son dernier message pour la tour de contrôle.

1945, le vol 19 :

Le vol 19, constitué de 5 avions torpilleurs Avenger, quitte la base aéronavale de Fort Lauderdale, en Floride, pour une mission de routine le 5 décembre 1945.
Au bout d'une heure, le lieutenant Charles Taylor avertit la tour de contrôle qu'ils sont perdus. La tour demande au vol de prendre la direction de l'Ouest, mais l'officier lui répond : " Nous ne savons pas où est l'ouest. Tout est faux, étrange. Nous ne sommes sûr d'aucune direction. Même l'océan ne semble pas comme d'habitude ".
Le contact radio est alors rompu, et un hydravion bimoteur part à son tour pour leur porter secours, il ne reviendra pas.
Ni la commission d'enquête de la Marine, ni personne d'autre ne peut donner d'explication sur la disparition des six avions et vingt-sept hommes.
Le vol 19 reste le cas le plus célèbre de disparition inexpliquée du triangle des Bermudes.

De 1945 à nos jours :
Entre 1945 et 1975, 37 avions, plus d'une cinquantaine de bateaux et même un sous-marin atomique, disparaissent tout aussi mystérieusement et sans qu'aucun débris ni corps n'ait été retrouvé.

En 1966, le remorqueur de sauvetage Good News fait route de Porto Rico à Fort Lauderdale, lorsqu'il est entouré par un brouillard très épais et secoué par des eaux houleuses. Le compas et les instruments électriques commencent aussitôt à se détraquer. Pourtant, dès que le navire sort de cette brume énigmatique, le temps est clair, la mer est redevenue calme et les instruments fonctionnent à nouveau normalement.

En 1972, le pilote Chuck Wakely vole entre Bimini et Miami. Il croit voir que les ailes de son avion deviennent translucides. En quelques minutes, l'habitacle du pilote est inondé par une lueur étrange et l'appareil change de direction sans qu'il puisse intervenir. La lumière s'arrête et les instruments de bord de se remettent aussitôt à fonctionner.

Enfin, en 1975, la vedette côtière Diligence se porte au secours d'un cargo en flammes lorsque sa radio s'éteint brutalement sans raison. L'équipage voit de mystérieuses lumières vertes tomber du ciel. L'enquête ultérieure ne peut, là non plus, donner aucune explication rationnelle à cette panne et à ces phénomènes étranges.

LEGENDE DE FRANCE ET DE NAVARRE - Page 3 Bateau%20dans%20le%20triangle%20des%20bermudes

A l'exception du vol 19, les victimes n'envoient jamais le moindre S.O.S. mais, bien au contraire, affirment souvent peu avant le drame que leur traversée se déroule tout à fait normalement.


Les hypothèses:


1) Les extraterrestres, des cristaux venus de l'Atlantide, des appareils anti-gravité, et des tourbillons issus de la quatrième dimension sont parmi les explications favorites fournies par les auteurs fantastiques.
2) Ce lieu pourrait être également le centre d'une distorsion spatio-temporelle entraînant navires et avions dans des époques différentes de la nôtre ou dans d'autres dimensions.
3) On parle d’anomalies magnétiques qui affolent les boussoles, arrêtent les horloges et font disparaître des objets.
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Message par MasH Lun 3 Aoû - 10:16

ouiiiiiiii étonnante zone que ce triangle, j'avais vu un documentaire qui tendait a penser que c'était plus l'histoire des poles magnétiques car une autre zones aus antipodes avait également connu des disparition de ce genre quelques part entre Japon et Russie!
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Message par mini Lun 3 Aoû - 10:19

le site où j'ai pomper le sujet Very Happy , demandait un peu l'avis des forumeurs et vers quels hypothèses ils penchaient et effectivement ça allait vers la troisième , et il me semble avoir lu une chose presqu'identique a toi
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Message par mini Lun 3 Aoû - 10:27

j'oubliais un film en rapport : le vaisseau de l'angoisse
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Message par MasH Lun 3 Aoû - 10:34

mini a écrit:j'oubliais un film en rapport : le vaisseau de l'angoisse

Et je me demande si Retour vers le Nimitz ca parle aps du Triangle des Bermudes aussi???
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Message par mini Lun 3 Aoû - 10:35

ah heu je chercherais , là suis incapable de te dire Embarassed
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Message par mini Jeu 13 Aoû - 1:39

PLUIES DE SANG, CROIX, BLÉ, SEL, COTON, CENDRES


Les tourbillons et les trombes enlèvent des mousses, des feuilles, du foin, de la poussière, des particules fines du sol, voire même des gerbes qui, du côté de Lyon, ont été transportées jusqu'à trois kilomètres. Ces mouvements giratoires entraînent quelquefois les produits ainsi enlevés à une certaine distance, surtout quand ceux-ci sont ténus ; ils causent alors dans leur chute de singulières surprises aux populations.

Ainsi, à Gênes, en 1744, pendant une guerre civile, et en Transylvanie, en 1810, il tomba une pluie dont les gouttes étaient colorées en rouge et qu'on prit pour du sang. L'analyse révéla que la coloration n'était point un produit animal : à Gênes, c'était à des particules minérales microscopiques, c'est-à-dire à du sable rouge très fin ; en Transylvanie, à du pollen ou poussière végétale enlevée à des résineux. On a vu de même des neiges teintes en rouge par des causes analogues.

C'est à un ordre de choses sans doute tout différent qu'il faut rapporter le fait signalé par les Annales messines à la date de 1516 : « Quand ce vint à xawoultrer la vigne, beaucoup de gens, hommes et femmes, trouvoient leurs mains et leurs manches toutes dessaignées, non pas un peu si rouges que vray sang et ne savoient où dont ce venoit et en estoient plusieurs gens émerveillés dont il venoit ni précédoit et se cuidoient les aulcuns avoir coppés ».

Ces taches rouges prises pour du sang n'étaient-elles pas causées par le liquide rougeâtre que déposent certains papillons au moment où ils sortent de leur chrysalide ? En certaines années, le papillon dont la chenille affectionne l'ortie, éclôt, même en notre pays, en assez grande abondance pour que les plantes, les murs, les corniches même, se trouvent couverts de ce liquide rougeâtre. Celui-ci ne peut être tombé du ciel, puisque le revers des feuilles, les corniches s'en trouvent tachés. Pieresc observa en France une prétendue pluie de sang due à la présence, dans chacune des gouttes, d'une foule de petits insectes rouges qui volaient en ces temps-là en quantité dans l'atmosphère. Hildebrand, en 1711, remarqua aussi une pluie de couleur rouge due à la même cause.

On rapporte qu'à la suite d'un orage, on vit l'eau des citernes d'Allain, comme celle des flaques de la route, toute couverte d'une poudre jaune qu'on prit pour de la fleur de soufre. Ce phénomène, assez fréquent du reste, s'est produit au printemps de 1883, aux environs de Saumur, où les maraîchers virent, un matin, leurs légumes tout couverts d'une poussière jaune qui n'était autre chose que du pollen de fleurs de bouleaux, de pins ou de lycopodes, venant de loin. Nous avons signalé du sable fin colorant en rouge des gouttes d'eau, et ce sable lui-même tomber abondant ; il avait sans doute été enlevé des déserts. Mais sans sortir de la région, le Dr Simonin cite dans Résumé d'observations météorologiques une pluie de sable, en 1856, près de Varangéville, à la suite d'une trombe qui avait suivi quelque temps le cours de la Meurthe.

Le Dr Marchal, de Lorquin, a signalé, à la date du 4 août 1854, à Fraquelfing (arrondissement de Sarrebourg), une pluie de sel, à la suite d'un orage, pendant lequel on crut voir tomber des flocons de neige. Mais après la pluie, la substance blanche restée sur le sol ayant été examinée, fut trouvée cristallisée, croquant sous la dent et ayant la saveur bien connue du sel. Marchal crut pouvoir attribuer ce phénomène à une trombe qui aurait enlevé de l'eau de l'Océan, l'aurait ensuite vaporisée dans la partie supérieure de l'atmosphère et le sel marin libre se serait cristallisé, aurait été transporté au loin et serait venu tomber dans nos parages.

Un ouvrage imprimé dans la seconde moitié du XVIe siècle, le Promptuaire, entre les mains d'une famille de Germiny, signale en Thuringe, non loin d'Eskerberg, une pluie de blé ; il en tomba de l'épaisseur de deux doigts. Ce phénomène s'étant produit le 25 juin, on doit l'attribuer à une trombe qui aurait, comme celle de Froville, découvert une maison, une ferme, et enlevé le blé battu, comme dans ce dernier village il enleva le tas de foin. On a signalé en Espagne, dans la province de Léon, une pluie de pois, d'une variété inconnue ; on en recueillit, dit-on, neuf quintaux.

Ajoutons des pluies de coton, apparemment produites par le duvet de certains arbres chargés au printemps de gousses cotonneuses, telles que celles que l'on remarque sur quelques variétés de peupliers de nos routes. Les pluies de cendre ont une origine volcanique. Ces produits de certaines éruptions sont poussés avec force dans les régions supérieures de l'atmosphère et transportés au loin par les contre-alizés. On a vu ainsi des cendres entraînées à plus de deux cents lieues de distance et, en tombant, obscurcir l'air et couvrir le pont de certains navires d'une couche de plusieurs centimètres. Du reste, lors de l'éruption du Vésuve qui engloutit Herculanum et Pompéi, des cendres lancées par le volcan furent transportées par le courant boréal, ou de retour, jusqu'en Afrique.

Pour terminer cette énumération de pluies bizarres, citons un phénomène singulier relevé dans les Annales messines et que nous livrons à la sagacité des physiciens et des météorologistes. « En 1500 advinrent plusieurs aultres merveilles parmey le monde, entre lesquelles en aulcune partie des Allemaignes tomboient et cheoient du ciel aucunes licques en manière de croix, les unes perses, les aultres en coulleur rouge, et d'aultres estoient jaunes. Et furent frappés de cette mallaidie et pestilence nouvelle et estrainge plus à l'entour de la rivière du Rhin que aultre pairt ; car des incontinent que icelles tomboient dessus le corps d'antenne personne, fust homme ou femme, josne ou vieulx, tantost incontinent après ilz mouroient ; et si les dictes croix cheoient sur la robbe, elles l'avoient tantost percée jusques à la chair ».
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Message par mini Jeu 13 Aoû - 1:45

MasH a écrit:

Et je me demande si Retour vers le Nimitz ca parle aps du Triangle des Bermudes aussi???


Embarassed j'avions oublié de regarder

donc le film relate l'histoire d'un porte-avions nucléaire USS Nimitz est pris dans une tempête électromagnétique s'apparentant aux triangle des bermudes ( ou triangle du diable)

ça répond pas vraiment a ta question mais rien trouvé de super concluant
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Message par mini Lun 17 Aoû - 9:56

le charivari



Une certaine nuit de mai 1950, une cacophonie de bruits divers et d’insultes se fait entendre devant la petite auberge du Pays basque espagnol. Derrière les volets clos, deux amants, mariés chacun de leur coté, cachent leur honte : leur précieux secret à été découvert. Le vacarme se calme peu à peu et ses auteurs se dispersent dans l’obscurité.

Or, cette façon d’agir ne dénote pas simplement une protestation envers un comportement immoral, elle s’inscrit dans une tradition vieille de plusieurs millénaires et implantée dans de nombreuses régions rurales de l’Europe.

Le charivari, ou « confusion de bruit », est une forme de justice populaire par laquelle les membres d’une communauté expriment leur désapprobation à l’égard des mariages ou de couples mettant en péril les valeurs de leur société. Il vise les adultères, les maris dominés par leur femme, et les veufs ou les veuves trop vote remariés ou prenant un nouveau conjoint trop jeune.

Un chœur de désapprobation

Ce chœur de désapprobation prend généralement la forme d’une symphonie tapageuse jouée sur des casseroles, des cors, des cloches, des sifflets et des tambours, et accompagnée de slogans vulgaires et d’insultes. Parfois, la victime assise à l’envers sur un âne, est promenée dans les rues sous les huées des badauds, voir sous une pluie de tripailles.




La « chasse à courre du Devon », elle, était jadis pratiqués dans le sud de l’Angleterre. Un homme déguisé en cerf est poursuivi par ses compagnons aboyant comme une meute. Lorsque la « chasse » arrive devant la maison du coupable, elle barbouille abondamment de sang le pas de la porte.

Le charivari, bruyante manifestation d’origine française accompagnant les mariages, se pratique sous diverses formes et différentes appellations dans la plupart des pays européens et s’est étendue au Canada et aux Etats-Unis, où il s’appelle communément « sharivaree ».

Ces farces carnavalesques ont cependant un coté sérieux. Lorsque les passions sont exacerbées, elles peuvent déchaîner la violence. Après l’incident Pays basque, un fermier du nom d’Agarra prend son fusil. Il tue un homme et en blesse deux autres, puis se pend. Il avait été jadis l’objet d’un charivari et ne supportait pas de voir d’autres punis par la même « justice ».
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Message par MasH Lun 17 Aoû - 10:43

Wahouuu je me couhcerais moins conce soir (qui a dit c'ets aps dur??) Laughing

Je connaissais le mot que personnellement j'assimilais a vacarmes ou du tohu bohut mais n'en connaissais pas l'origine Smile
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Message par mini Jeu 20 Aoû - 3:59

c'est pas dur Very Happy


*suffit de demander, si je peux rendre service *
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Message par mini Jeu 20 Aoû - 4:01

DES SPHÈRES MÉTALLIQUES VIEILLES DE 3 MILLIARDS D'ANNEES -

DE BIEN ÉTRANGES PETITES BOULES...


LEGENDE DE FRANCE ET DE NAVARRE - Page 3 Sphere1

Depuis plus de 30 ans, des mineurs extraient d'une mine d'argent en Afrique du Sud, la Wonderstone Silver Mine, d'étranges artefacts : des sphères métalliques.

On en a déjà retrouvé des centaines.

Les sphères ont un diamètre qui varie de 3 à 10 cm. Elles sont composées d'un alliage à base de nickel et d'acier. Cet alliage n'existe pas à l'état naturel.

Une ou plusieurs rainures concentriques entourent certaines des sphères, les partageant en deux hémisphères égaux, ce qui éloigne la possibilité d'une formation naturelle.

Les étranges trouvailles se divisent en deux sortes: des sphères en métal bleuté moucheté de blanc, et d'autres sont pourvues d'une sorte de coquille. Lorsqu'on la brise, on trouve à l'intérieur une substance spongieuse qui se désintègre au contact de l'air. A l'intérieur de certaines de ces billes, cette substance a l'apparence du charbon.

Tous les artefacts trouvés ne sont pas purement sphériques. Certains sont plus allongés.

Les sphères ne sont pas griffées au passage d'une pointe métallique, ce qui atteste leur dureté.

Ce qui commence à devenir plus étrange, c'est que ces sphères ont été extraites d'une couche rocheuse de pyrophyllite (roche tendre de 3 sur l'échelle de Moh. A titre de comparaison, le talc vaut 1 sur cette échelle, le diamant, le plus dur: 10) âgée entre 2,8 et 3 milliards d'années, comme en témoigne les examens aux isotopes radioactifs.

Le professeur de géologie de l'université de Potchefstroom, A. Bisschoff told penche sur l'hypothèse que ces sphères soient en réalité des concrétions de limonite. La limonite est une sorte de minerai de fer.

LEGENDE DE FRANCE ET DE NAVARRE - Page 3 Sphere2

En 1979, plusieurs de ces sphères ont été examinées par J.R. McIver, Professeur de géologie à l'Université de Witwaterstand de Johannesburg et le géologue Andries Bisschoff. Des experts de la NASA ont également analysé les sphères. A ce jour, nul n'est parvenu à fournir une explication plausible de leur présence au cœur d'une formation rocheuse de plusieurs milliards d'années !

Des sphères sont exposées au musée sud-africain de Klerksdorp.

La composition pourrait être d'origine météorique mais la formation n'a rien de naturelle et semble bien artificielle.

De plus, Roelf Marx, conservateur du musée Klerksdorp, a découvert que la sphère qui est exposée dans une vitrine du musée, tourne lentement sur son axe sans la présence d'aucune vibration extérieure, comme si une énergie qui lui est propre fonctionne toujours après 3 milliards d'années ?

On parle peu du phénomène, qui mériterait pourtant d'être mieux étudié, ou du moins, dans l'hypothèse que c'est ce qui est en train de se faire, que l'on communique l'entièreté des résultats au grand public. La NASA ne manque pourtant pas de budget et de têtes chercheuses.
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Message par MasH Jeu 20 Aoû - 4:06

Surprenant Rolling Eyes j'n'en avait jamais entendu parlé pourtant j'en ai vu et compulsé des ouvrages et des films sur ce genre de choses Rolling Eyes
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Message par mini Jeu 20 Aoû - 4:07

jm'en suis doutée ne t'ayant jamais vu en parlé avec zem
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Message par MasH Jeu 20 Aoû - 4:09

Oui je serais curieux de savoir ce qu'il en pense d'ailleurs Rolling Eyes
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Message par mini Jeu 20 Aoû - 4:11

oui oui qu'il amène sa ptite touche perso Smile , il connait peut etre lui ...
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Message par mini Jeu 20 Aoû - 5:05

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se rendre compte de la taille
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Message par mini Mar 25 Aoû - 23:24

LES LAVEUSES DE NUIT ( OU LAVANDIÈRES )


Autour des mares stagnantes et des sources limpides, dans les bruyères comme au bord des fontaines ombragées dans les chemins creux, sous les vieux saules comme dans la plaine brûlée du soleil, on entend, durant la nuit, le battoir précipité et le clapotement furieux des lavandières fantastiques. Dans certaines provinces, on croit qu’elles évoquent la pluie et attirent l’orage en faisant voler jusqu’aux nues, avec leur battoir agile, l’eau des sources et des marécages. Il y a ici confusion.

L’évocation des tempêtes est le monopole des sorciers connus sous le nom de « meneux de nuées ». Les véritables lavandières sont les âmes des mères infanticides. Elles battent et tordent incessamment quelque objet qui ressemble à du linge mouillé, mais qui, vu de près, n’est qu’un cadavre d’enfant. Chacune a le sien ou les siens, si elle a été plusieurs fois criminelle. Il faut se garder de les observer ou de les déranger ; car, eussiez-vous six pieds de haut et des muscles en proportion, elles vous saisiraient, vous battraient dans l’eau et vous tordraient ni plus ni moins qu’une paire de bas.

Nous avons entendu souvent le battoir des laveuses de nuit résonner dans le silence autour des mares désertes. C’est à s’y tromper. C’est une espèce de grenouille qui produit ce bruit formidable. Mais c’est bien triste d’avoir fait cette puérile découverte et de ne plus pouvoir espérer l’apparition des terribles sorcières, tordant leurs haillons immondes, dans la brume des nuits de novembre, à la pâle clarté d’un croissant blafard reflété par les eaux.


Cependant, j’ai eu l’émotion d’un récit sincère et assez effrayant sur ce sujet.

Un mien ami, homme de plus d’esprit que de sens, je dois l’avouer, et pourtant d’un esprit éclairé et cultivé, mais, je dois encore l’avouer, enclin à laisser sa raison « dans les pots », très brave en face des choses réelles, mais facile à impressionner et nourri, dès l’enfance, des légendes du pays, fit deux rencontres de lavandières qu’il ne racontait qu’avec répugnance et avec une expression de visage qui faisait passer un frisson dans son auditoire.

Un soir, vers onze heures, dans une « traîne » charmante qui court en serpentant et en bondissant, pour ainsi dire, sur le flanc ondulé du ravin d’Urmont, il vit, au bord d’une source, une vieille qui lavait et tordait en silence.

Quoique cette jolie fontaine soit malfamée, il ne vit rien là de surnaturel et dit à cette vieille :

– Vous lavez bien tard, la mère !

Elle ne répondit point. Il la crut sourde et approcha. La lune était brillante et la source éclairait comme un miroir. Il vit alors distinctement les traits de la vieille : elle lui était complètement inconnue, et il en fut étonné, parce que, avec sa vie de cultivateur, de chasseur et de flâneur dans la campagne, il n’y avait pour lui de visage inconnu, à plusieurs lieues à la ronde. Voici comme il me raconta lui-même ses impressions en face de cette laveuse singulièrement attardée :

– Je ne pensai à la légende que lorsque j’eus perdu de vue cette femme. Je n’y pensais pas avant de la rencontrer. Je n’y croyais pas et je n’éprouvais aucune méfiance en l’abordant. Mais, dès que je fus auprès d’elle, son silence, son indifférence à l’approche d’un passant, lui donnèrent l’aspect d’un être absolument étranger à notre espèce. Si la vieillesse la privait de l’ouïe et de la vue, comment était-elle venue de loin toute seule laver, à cette heure insolite, à cette source glacée où elle travaillait avec tant de force et d’activité ? Cela était au moins digne de remarque ; mais ce qui m’étonna encore plus, c’est ce que j’éprouvai en moi-même. Je n’eus aucun sentiment de peur, mais une répugnance, un dégoût invincibles. Je passai mon chemin sans qu’elle détournât la tête. Ce ne fut qu’en arrivant chez moi que je pensai aux sorcières des lavoirs, et alors j’eus très peur, j’en conviens franchement, et rien au monde ne m’eût décidé à revenir sur mes pas.

Une autre fois, le même ami passait auprès des étangs de Thevet, vers deux heures du matin. Il venait de Linières, où il assure qu’il n’avait ni mangé ni bu, circonstance que je ne saurais garantir. Il était seul, en cabriolet, suivi de son chien. Son cheval étant fatigué, il mit pied à terre à une montée, et se trouva au bord de la route, près d’un fossé où trois femmes lavaient, battaient et tordaient avec une grande vigueur, sans rien dire. Son chien se serra tout à coup contre lui sans aboyer. Il passa lui-même sans trop regarder. Mais à peine eut-il fait quelques pas, qu’il entendit marcher derrière lui, et que la lune dessina à ses pieds une ombre très allongée. Il se retourna et vit une de ces femmes qui le suivait. Les deux autres venaient à quelque distance comme pour appuyer la première.

– Cette fois, dit-il, je pensai bien aux lavandières maudites, mais j’eus une autre émotion que la première fois. Ces femmes étaient d’une taille si élevée, et celle qui me suivait de près avait tellement les proportions, la figure et la démarche d’un homme, que je ne doutai pas un instant d’avoir affaire à de mauvais plaisants de village malintentionnés peut-être. J’avais une bonne trique à la main, je me retournai en disant :

« – Que me voulez-vous ?

« Je ne reçus point de réponse, et, ne me voyant pas attaqué, n’ayant pas de prétexte pour attaquer moi-même, je fus forcé de regagner mon cabriolet, qui était assez loin devant moi, avec cet être désagréable sur les talons. Il ne me disait rien et semblait se faire un malin plaisir de me tenir sous le coup d’une provocation. Je tenais toujours mon bâton, prêt à lui casser la mâchoire au moindre attouchement, et j’arrivai ainsi à mon cabriolet, avec mon poltron de chien, qui ne disait mot et qui y sauta avec moi.

« Je me retournai alors, et, quoique j’eusse entendu, jusque-là, des pas sur les miens et vu une ombre marcher à côté de la mienne, je ne vis personne. Seulement, je distinguai, à trente pas environ en arrière, à la place où je les avais vues laver, les trois grandes diablesses sautant, dansant et se tordant comme des folles sur le bord du fossé. Leur silence, contrastant avec ces bonds échevelés, les rendait encore plus singulières et pénibles à voir. »

Si l’on essayait, après ce récit, d’adresser au narrateur quelque question de détail, ou de lui faire entendre qu’il avait été le jouet d’une hallucination, il secouait la tête et disait :

– Parlons d’autre chose. J’aime autant croire que je ne suis pas fou.

Et ces mots, jetés d’un air triste, imposaient silence à tout le monde.Il n’est point de mare ou de fontaine qui ne soit hantée, soit par les lavandières de nuit, soit par d’autres esprits plus ou moins fâcheux. Quelques-uns de ces hôtes sont seulement bizarres. Dans mon enfance, je craignais beaucoup de passer devant un certain fossé où l’on voyait les « pieds blancs ». Les histoires fantastiques qui ne s’expliquent pas sur la nature des êtres qu’elles mettent en scène, et qui restent vagues et incomplètes, sont celles qui frappent le plus l’imagination. Ces pieds blancs marchaient, dit-on, le long du fossé à certaines heures de la nuit c’étaient des pieds de femme, maigres et nus, avec un bout de robe blanche ou de chemise longue qui flottait et s’agitait sans cesse. Cela marchait vite, et en zigzag, et, si l’on disait : « Je te vois !... Veux-tu te sauver ! », cela courait si vite « qu’on ne savait plus où ça avait passé ». Quand on ne disait rien, cela marchait devant vous ; mais, quelque effort que l’on fît pour voir plus haut que la cheville, c’était chose impossible. Ça n’avait ni jambes, ni corps, ni tête, rien que des pieds. Je ne saurais dire ce que ces pieds avaient de terrifiant ; mais, pour rien au monde, je n’eusse voulu les voir.

Il y a, en d’autres lieux, des fileuses de nuit dont on entend le rouet dans la chambre que l’on habite et dont on aperçoit quelquefois les mains. Chez nous, j’ai ouï parler d’une « brayeuse » de nuit, qui « brayait » le chanvre devant la porte de certaines maisons et faisait entendre le bruit régulier de la « braye » d’une manière qui « n’était pas naturelle ». Il fallait la laisser tranquille, et, si elle s’obstinait à revenir plusieurs nuits de suite, mettre une vieille lame de faux en travers de l’instrument dont elle avait coutume de s’emparer pour faire son vacarme : elle s’amusait un moment à vouloir broyer cette lame, puis elle s’en dégoûtait, la jetait en travers de la porte et ne revenait plus.

Il y avait encore la « peillerouse » de nuit, qui se tenait sous la « guenillière » de l’église. « Peille » est un vieux mot français qui signifie haillon ; c’est pourquoi le porche de l’église, où se tiennent, pendant les offices, les mendiants porteurs de peilles, s’appelle d’un nom analogue.

Cette « peillerouse » accostait les passants et leur demandait l’aumône. Il fallait se bien garder de lui rien donner ; autrement, elle devenait grande et forte, de cacochyme qu’elle vous avait semblé, et elle vous rouait de coups. Un nommé Simon Richard, qui demeurait dans l’ancienne cure et qui soupçonnait quelque espièglerie des filles du bourg à son intention particulière, voulut batifoler avec elle. Il fut laissé pour mort. Je le vis sur le flanc, le lendemain, très rossé et très égratigné, en effet. Il jurait n’avoir eu affaire qu’à une petite vieille « qui paraissait cent ans, mais qui avait la poigne comme trois hommes et demi ».

On voulut en vain lui faire supposer qu’il avait eu affaire à un « gars » plus fort que lui, qui, sous un déguisement, s’était vengé de quelque mauvais tour de sa façon. Il était fort et hardi, même querelleur et vindicatif. Pourtant, il quitta la paroisse une fois qu’il fut debout et n’y revint jamais, disant qu’il ne craignait ni homme ni femme, mais bien les gens qui ne sont pas de ce monde et qui n’ont pas le corps fait « en chrétiens ».
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Message par mini Jeu 27 Aoû - 8:41

- DES ANIMAUX JUGÉS POUR LEURS CRIMES -

Si il est vrai que l'homme a toujours voulu dominer la nature, cela l'a amené à avoir des agissements plutôt inusités. Un ces agissements est celui de jugé et condamner les animaux ayant commis des crimes, généralement des meurtres. Cette coutume est aussi vieille que la bible elle-même. Dans l'Exode, il est écrit: « Si un bœuf encorne un homme et le tue, alors le boeuf sera lapidé. » Même si les animaux condamnés étaient généralement des bêtes de somme, il y a eu des procès pour plusieurs espèces animales différentes (chèvres, porcs, taupes, taons, chiens, chats, escargots...la liste est longue), voir même des insectes.

La première parution d'animaux devant les tribunaux connus date des années 800 de notre ère. Un essaim d'abeille qui avait attaqué et tué un homme fût condamné à la peine capitale par étouffement.

Quelque part en Normandie, en l'an 1394, un cochon fût jugé et pendu pour avoir dévoré un humain. La même chose se produisit en 1547 alors qu'une truie et ses enfants furent emmenés devant les tribunaux pour le même crime. Ils exécutèrent la truie mais acquittèrent les porcelets en raison de leurs très jeunes âges. Il a été dit que ce n'était pas de leurs fautes si leur mère leur avait montré le mauvais exemple. Ce genre d'accident était plus ou moins commun dans les cités médiévales où les porcs erraient en liberté. Certains d'entre eux pouvaient s'attaquer à des jeunes enfants.

Cependant, les crimes n'étaient pas toujours aussi graves. En 1471, un coq fût condamné à la peine capitale pour avoir pondu un oeuf, ce qui démontrait un grave mépris envers Dieu et sa création. Après avoir été condamné à mort, le poulet en question fût brûlé.

Un jugement particulièrement original fût rendu en 1519 contre des taupes qui avaient ruinées une récolte parce qu'elles avaient creusées tellement de tunnels que l'herbe ne pouvait plus pousser dans ce champ. Les taupes furent condamnées à contumace dans l'exil. Mais la cour accorda un sauf-conduit en allouant 14 jours de délai supplémentaire aux taupes qui avaient des enfants et celles jeune en âge.

Tout cela peut sembler bien étonnant, mais ce n'est que la pointe de l'iceberg. En effet, les tribunaux pour animaux suivaient les mêmes lois que ceux que la population connaissait à l'époque. Ainsi, il pouvait compter sur la présence d'un avocat pour les représenter et faire valoir leurs droits. Certain avocat devinrent célèbres à défendre des animaux. En 1499, l'un d'eux défendit les intérêts d'un ours qui avait semé la pagaille dans plusieurs villages. Il le vît libéré en réclamant le droit de l'ours d'être jugé par ses pairs... soit, les autres ours. L'histoire ne nous dit cependant pas si ses amis ours lui ont fait ce procès (...).

Une anecdote que je trouve personnellement très amusant est celle des chenilles italiennes de 1669. Elles avaient été forcées de comparaître pour destruction volontaire de propriété publique. Un papier de notification fût donc cloué sur un arbre de cinq paroisses différentes. Il était clairement indiqué que les chenilles étaient libres d'habiter la forêt et de jouir de leur liberté, mais elles ne devaient pas nuire à l'homme. Aux États-Unis, des gens envoyaient des lettres aux rats habitant leurs demeures. Ces messages très polis les priaient de bien vouloir quitter les lieux. En 1906, deux frères et leur chien furent accusés de meurtre. Les hommes ont purgés une sentence à vie et le chien fut exécuté. En 1974, en Libye, un chien coupable d'avoir mordu un homme fut condamné à un mois de prison au pain et à l'eau. Le chien fut ensuite libéré car justice avait été faite.

Un autre de ces avocats, un français du nom de Bartholomée Chasse-née, devint célèbre en plaidant la cause d'un groupe de rats. Croyez le ou non, ces rats qui avaient dévastés une culture d'orge, ne s'étaient pas présenter à leur propre procès. Leur avocat contesta la citation à comparaître, sous prétexte que l'accusation ne l'avait pas présentée à tous les rats de la région. Ils réclamèrent donc que les rats comparaissent un autre jour, chose qu'ils ne firent pas davantage. Chasse-née déclara donc que les chats des plaignants étaient les responsables car ils empêchaient les rats de se rentre au tribunal en leur faisant peur. Il demanda ensuite à ce que les plaignants garantissent la sauvegarde des rats sur leurs terrains, ce qu'ils refusèrent et l'affaire fût classé.

Tout cela peut sembler invraisemblable ou complètement imbécile, mais les choses vont encore plus loin. En effet, des animaux ont même comparu aux tribunaux comme témoins. En effet, en Savoie au cour du XVIIe siècle, ont croyait que Dieu accorderai le pouvoir de parler aux animaux plutôt que de laisser un criminel échapper à la justice. Évidemment, ils pouvaient aussi observer la réaction de l'animal. Lorsque l'accusé disait ne pas avoir commis un crime, si son animal bronchait, c'est qu'il mentait. Si l'animal n'avait aucune réaction étrange, c'est que l'accusé disait la vérité et qu'il pouvait être libéré.

Dans la plupart des pays du monde, les animaux ne se retrouvent plus dedans les tribunaux depuis bien longtemps déjà. Les croyances ont beaucoup changés et c'est probablement pour le mieux. Évidemment, les animaux ayant mordus des humaines ou tués des animaux appartenant à un individu sont généralement exécutés, sans procès...
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Message par mini Jeu 1 Oct - 10:45

LES INCUBES ET LES SUCCUBES




LEGENDE DE FRANCE ET DE NAVARRE - Page 3 Incube


La croyance dans la possibilité de relations sexuelles entre un esprit et un mortel, homme ou femme, est très ancienne et présente sur la Terre entière. Dans la mythologie grecque, le fruit d’une telle union étrange était un demi-dieu. Avec l’arrivée du christianisme, ces choses ont pris un aspect plus sombre. Les incubes et les succubes ont été considérées comme démoniaques.

Le mot « incube » vient du latin et désigne « ce qui se couche dessus ». La « succube » est celle qui se couche dessous. L’incube est regardé comme le démon qui débauche les femmes, la succube débauche les hommes.

Les érudits de l’église ont beaucoup débattu de la nature des incubes et des succubes et du péché commis à leur contact. Certains ont déclaré qu’il s’agissait du même démon, asexué à la base, car inhumain, qui pouvait devenir incube pour coucher avec une femme et devenir succube pour coucher avec un homme.

Ils pensaient aussi que le diable pouvait ainsi recevoir, sous forme de succube, la semence d’un homme souvent pendant son sommeil, et ensuite, sous forme d’incube, la transmettre à une femme et ainsi lui faire concevoir un enfant. D’autres érudits de l’église croyaient que les démons pouvaient avoir des enfants, et qu’ils l’avaient fait, c’est ainsi que l’Antéchrist fut conçu par un démon et une sorcière. On a retrouvé ce thème de nos jours dans Rosemary’s Baby, le livre et le film.


L’idée du démon-amant apparaît chez de nombreux auteurs, l’un d’entre eux, Jori-Karl Huysmans et un de ceux qui en parle le mieux dans son excellent livre « La-Bas ». Huysmans nous donne dans ce livre une image du Satanisme comme il était pratiqué dans le Paris des années 1890, beaucoup de ce qui est décrit dans ce livre est basé sur des faits.

Durtal, le héros du livre est l’amant d’une femme marié, madame Chantelouve, qui est secrètement sataniste. Elle se vante devant lui de posséder certains pouvoirs. Si elle désire un homme, elle n’a qu’à penser fixement à lui avant de se coucher, ensuite elle pourra le rejoindre en rêve sous la forme qu’elle choisira. Ce pouvoir dit elle à Durtal horrifié lui a été donné par le maître Sataniste, un prêtre défroqué nommé Canon Docre. Plus tard elle emmène Durtal à une messe noire conduite par Canon Docre, mais rendu malade par ce à qui il assiste, Durtal rompt tout lien avec madame Chantelouce et son influence démoniaque. Ces relations avec un incube sont particulièrement intéressante car elles rappellent d’autres beaucoup plus anciennes dont Huysmans n’a peut être pas eu écho, car provenant d’Angleterre.

Dans le vieux texte de Thomas Middleton « The Witch », dont Shakespeare a tiré le chant « Black Spirits » pour Macbeth, une des sorcières dit :

"What young man can we wish to pleasure us,
But we enjoy him in an Incubus ?"

Une grande partie de savoir de Middleton en matière de sorcellerie est tirée du livre de Reginald Scot « Discoverie of Witchcraft » dans lequel Scot décrit les effets de l’onguent des sorcières de Giovanni Battista Porta : « Dans la nuit, éclairé par la lune, Elles semblent voler dans les airs, s’amuser, s’embrasser et avoir des relations avec ceux qu’elles aiment et désirent le plus ».

Il n’est pas fait mention d’onguent des sorcières dans « la-Bas » de Huysmans, mais la possibilité de tels expérience via l’autosuggestion s’imagine sans mal. Si l’on considère les expérience sexuelles sous l’effet de drogues hallucinogènes, il y a des sorcières mexicaines qui utilisent un onguent nommé toloachi. Elles disent qu’une femme qui l’utilise n’a pas besoin d’homme. Sa composition est secrète, mais un de ses ingrédient principal est la Datura Tatula, une plante proche de la Datura commune.

Ce genre particulier d’hallucinations ou d’expérience rêvées me semble être la base réelle de toutes ces histoires d’incubes et de succubes, sans qu’il y ait le moindre lien avec les démons et les diables. Cela surprendra le lecteur d’apprendre que le phénomène des incube et des succube est toujours d’actualité, un amis occultiste, m’a relaté une expérience de ce genre qui lui a été soumise.

Un couple marié lui a demandé de les aider à chasser un esprit de la ferme où ils vivaient. Il n’est pas possible de donner trop de détails pour plusieurs raisons, mais mon ami s’est rendu chez eux et a essayé sincèrement de leur apporter son aide. Le phénomène arrivait de temps à autre, et le mari avait déjà demandé à des médiums et des spirites de l’aider mais sans succès. Sa jeune et belle femme semblait attirer le phénomène, et mon ami est arrivé à la conclusion qu’un esprit lié à la terre était obsédé par elle.

Cet esprit a eu l’occasion de prendre possession de la femme et de s’exprimer par sa bouche, il a donné des détails sur sa vie sur terre et a mis mon ami au défi de le chasser.

Et en effet, mon ami n’arrivait à faire aucun progrès, car il n’arrivait pas à obtenir la collaboration de la femme qui trouvait toujours une autre excuse pour ne pas suivre ses directives.

En l’absence de son époux il lui a parlé, et elle a admit ne pas vouloir se débarrasser de l’entité, car, dit-elle, elle venait comme un amant et lui donnait un plaisir sexuel qu’aucun homme ne lui avait jamais donné.
Mon amis fut choqué et dégoûté par les détails confessés par la femme. Il n’en dit rien à l’époux, à part qu’il ne pouvait rien faire de plus que d’abandonner l’affaire. Lorsqu’il m’a donné les détails de l’histoire on voyait qu’il était traumatisé, et il m’a dit que sa santé avait pâti de ce qu’il avait vu et entendu. Et il à mis quelque temps encore à se rétablir complètement.

Une telle histoire entraîne différentes questions, occultes et psychologiques. Des psychiatres ont rencontré ce genre de phénomènes, parfois associées à des cas de supposés vampirismes.

Des relations sexuelles avec le diable, ou avec un amant-démon, étaient souvent « confessés » par les sorcières d’après ce qu’on lit dans les minutes des anciens procès en sorcellerie. Un grand nombre de ces confessions étaient tout simplement arrachée sous la torture. Mais la confession de la sorcière écossaise Isobel Gowdie fut volontaire, elle s’est dénoncée, et fut pendue. Ses motifs pour agir de la sorte ne sont pas connus, mais sa confession est très détaillée et décrit une relation sexuelle avec le Diable. Elle dit qu’il était dur et froid.

Ce détail du diable froid est souvent trouvé dans les confession des sorcières à différents époques et endroits. Par exemple en 1616 Sylvanie de la Plaine, une sorcière du pays de La Bourde a dit que le membre du Diable était comme celui d’un étalon, et lorsqu’il pénétrait, il était froid comme de la glace tout comme son sperme, et lorsqu’il ressortait il brûlait comme s’il était de feu. Cette description est conforme à celles faites un grand nombre de fois dans toute l’Europe, et les détails du pénis et du sperme glacé du Diable ont intrigué de nombreux auteurs contemporains. Margaret Murray croyait que cela pouvait s’expliquait si le Diable était un homme en habit rituel, portant un masque cornu, un costume de peau qui couvrait entièrement son corps et doté d’un phallus artificiel.

Cette explication, est la clef de bien des histoires de copulation avec le Diable. Le « Diable » d’un coven était un homme jouant le rôle du Dieu cornu. Avoir un rapport avec lui était un rite religieux, voilà pourquoi un phallus artificiel était utilisé. Le Grand Dieu Pan était toujours apte, il n’était pas sujet aux défaillance humaine. Le Frisson qu’un femme pouvait ressentir lorsque le phallus froid la pénétrait, était suffisant pour provoquait l’illusion d’un sperme glacé.

Dans de nombreuses descriptions de relations sexuelles entre incube ou succube avec un humain on insiste souvent sur le plaisir intense que cela procure. Après 1470, il n’en est plus question, on ne » parle plus que d’horrible et dégoûtante histoires. Dans les description du sabbat des sorcières, les autorités ont réalisé que cela ne devait pas faire envie. Les supposées sorcières devaient sous la torture admettre toutes les horreurs qui sortaient de l’imaginations de ces célibataires frustrés et sadiques.

Les auteurs du « Malleus Maleficarum » sont particulièrement intéressés par le détail des relations sexuelles avec les démons. Ce livre publié pour la première fois vers 1486, fut le premier manuel officiel de persécution des sorcières. On y trouve une description désagréable de copulation entre une femme et un incube et on peut y voir la possibilité que l’autosuggestion soit responsable de ces « rapports ». Ils disent que dans tous les cas qu’ils connaissent, la sorcière a vu le diable. « Mais selon certains, les sorcières ont souvent été vues couchées nues sur le dos dans les bois ou les champs dans une position permettant la copulation et l’orgasme, en observant leurs mouvement il était évidant qu’elles copulaient avec une incube démoniaque invisible, si ce n’est, en de rares cas, une vapeur noires de la taille d’un homme qui montait dans le ciel à la fin de l’acte ».

Dans l’atmosphère moyenâgeuse où les relations sexuelles équivalaient au péché on ne pouvait comprendre ces scènes que par l’intervention d’un démon, celui qui était dans l’esprit de la femme et du témoin. Des descriptions de relation entre un homme et une succube sont moins fréquentes. Lorsqu’on en trouve, elles sont de l’ordre des histoires d’incubes. La succube prend la forme d’une femme très belle, mais son vagin est glacé et parfois son amant constate que ses jambes se terminent par des sabots. Là encore les plus anciennes histoires parlent de démones magnifiques et passionnées qui apparaissent aux prêtres et aux ermites pour les tenter, et elles y parviennent souvent. Le pape Sylvestre II (999-1003) est un Pape qui est dit avoir été secrètement sorcier et la légende raconte qu’il avait des relation avec une succube nommée Meridiana qui était son esprit familier.

Le corps glacé des succubes doit provenir des description faites des incubes, car la majorité des histoires de succubes parlent d’être diaboliquement séduisante prenant la forme de courtisane ou de prostituée pour séduire les hommes. L’origine de beaucoup de ces histoires semble venir de rêves érotiques qu’ont les hommes. La plupart de ces rêves sont agréables, mais si l’on se sent coupable et si la peur du péché intervient, les phantasmes deviennent sombres et le rêveur passe dans le monde du cauchemar.
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Message par mini Mar 1 Déc - 12:26

Les possédés de Loudun


La petite ville de Loudun dans le département de la Vienne compte environ 14 000 habitants, bien que l'on pense que ce chiffre est un peu supérieur à la réalité, à connue en 1632, une des histoires de possession qui fait encore couler beaucoup d'encre. Un film a même vu le jour, son nom : " Les Diables " de Ken Russel sortie dans les salles en 1970.

Le cas de possession de Loudun est dès plus troublant, puisqu'il concerne le couvent des ursulines qui compte dix-sept pensionnaires.

Je vais vous peindre le fond de l'histoire. La petite ville de Loudun vient de connaître une épidémie de peste qui, entre mai et septembre a tué plus de 3 500 personnes. Certaines personnes voient dans ce fléau, un signe de colère divine. Plus que jamais, les habitants croient être maudits des dieux.
Protégée par une double ceinture de murailles, la ville de Loudun est une place forte qui a été attribué à la suite de l'Edit de Nantes de 1598 aux protestants, malgré cela, depuis le début du XVII siècle, la ville connaît une importante contre-offensive catholique, à la pointe du combat, on trouve les moines, Cordeliers et Carmes, mais aussi les Capucins, nouvellement implantés, sous l'impulsion du célèbre père Joseph du Tremblay.
Les jésuites sont eux-aussi des nouveaux venus en Poitou où ils mènent une rude guerre aux protestants tout en essayant de diminuer l'autorité épiscopale.

C'est donc dans cette atmosphère qu'apparaissent les premiers cas de possession.

La nuit du 21 septembre alors que la prieure Jeanne des Anges et deux sœurs se promènent dans le couvent, une ombre leur apparaît. Il s'agit de leur confesseur, le prieur Moussaut, rien d'étonnant me direz-vous, sauf que le prieur Moussaut est mort quelques semaines plus tôt après avoir contracté la peste.

Les nouveaux phénomènes ne se feront pas attendre, en effet, une boule noire vole à travers le réfectoire, un fantôme se promène dans les couloirs.

C'est début octobre que les premiers cas de démence se font sentir. Plusieurs sœurs se roulent par terre, pousse des hurlements sans raison, se contorsionnent dans tous les sens comme si elles souffraient d'épilepsie. Malheureusement, la démence se généralise, tout le couvent est touché, et on commence à parler de possession dans la petite ville de Loudun, la rumeur circule rapidement : Les sœurs du couvent des ursulines sont possédées par le Malin.

Il faut savoir que pour les religieux, Lucifer, ne peut apparaître que s'il a été invoqué. Donc, la première conclusion est rapidement tirée : Un sorcier se cache dans la ville.

Les séances d'exorcisme se suivent et se ressemblent. Ils viennent de la France entière.
Les exorcistes décèlent sur les corps des paroissiennes les démons suivants : Léviathan, Asmodée, Baruch, Béhémot ou Zabulon, mais aussi Concupiscence, Fornication ou Pollution. Ils logent sous les côtes, dans l'estomac, au-dessus ou au-dessous du cœur, dans la tempe, au-dessous du nombril, au milieu du front. Certains sont bavards, d'autres colériques, facétieux, insolents, lubriques.
Pendant ce temps, la ville cherche le sorcier.

Le rebondissement de l'histoire arrive le 11 octobre, lorsqu'une religieuse se disant possédée par le démon Astaroth lâche le nom d'Urbain Grandier, curé de l'église Saint-Pierre du Marché. La rumeur se répand rapidement, la ville a trouvé son sorcier.




Mais qui est Urbain Grandier ?

Urbain Grandier est un étranger pour les habitants de Loudun.
Né en 1590 prés de Sablé, dans le diocèse du Mans, dans une bonne famille bourgeoise.
Son père est notaire royal et sa mère, Jeanne d'Estève, est issue de la petite bourgeoisie locale.

Il entre dans les ordres et reçoit l'ordination à 25 ans, mais demande à prolonger son noviciat de 2 ans, pour approfondir ses connaissances.
Il a 27 ans, en juillet 1617, lorsqu'il prend possession de sa cure à l'église Saint-Pierre du Marché de Loudun.

Mais il n'arrive pas seul dans la petite ville, sa mère, devenue veuve depuis peu de temps, ses deux sœurs et ses trois frères.
Ci-tôt arrivé dans la petite ville, il leur obtient des postes sûrement enviés.
François est nommé premier vicaire à Saint-Pierre du Marché.
René obtient une charge de conseiller de bailliages.
Jean est prêtre libre à Loudun.
Une de ses sœurs est mariée, alors que la dernière, Françoise vit avec sa mère et ses frères.

Urbain Grandier n'est pas simplement un curé, mais il occupe une fonction très convoitée, il est également chanoine de la collégiale Sainte-Croix, avec les revenus liés a ses fonctions.

Mais Urbain Grandier est un grand et bel homme, élégant, vif et intelligent, qui captive son auditoire à chaque fois qu'il apparaît sur la chaire. Il existe des portraits et des témoignages qui nous permet de savoir comment il était physiquement, des yeux noirs, un nez long mais bien fait, il portait une moustache et une barbe en pointe comme la mode de l'époque le désirait.
Cet homme au grand courage comme le décrira l'astronome Ismaël Boulliau qui fut son vicaire dans une lettre adressée au philosophe Gassendi :

Ses sont réelles : il est intelligent, brillant, spirituel, bon théologien et d'une grande générosité. A plusieurs reprises, il a démontré son courage : pendant la terrible peste de 1632, quand il reste au milieu de ses paroissiens alors que tous les médecins de Loudun ont quitté la ville, comme au moment de sa mort.
Mais il y a aussi quelques défauts majeurs, au premier rang desquels il faut citer un orgueil immense, qui le rend incapable d'écouter des conseils de modérations ou de faire des concessions. Urbain Grandier ne sait pas jusqu'où il peut aller trop loin.
On lui reproche son libertinage, et la rumeur circule qu'il court après ses paroissiennes.
Mais les Capucins mettent leurs grains de sel en accusant Urbain Grandier d'être l'auteur des pamphlets haineux contre Richelieu.

Le baron de Laubardemont, commissaire du ministre-cardinal, arrive dans la ville en septembre 1633, mais pour une mission qui n'a aucun rapport avec l'affaire. Il reviendra en décembre avec les pleins pouvoirs, chargés par Richelieu d'instruire le procès de Grandier.

Le lendemain de son arrivé, Laubardemont perquisitionne chez le curé mais n'y trouve rien de compromettant. Il récolte donc des témoignages et des dépositions.
Entre le 4 février et le 11 février, il interroge Urbain Grandier, qui nie tout ce qui lui est reprocher, puis finit par ne plus répondre aux questions de Laubardemont.

Pendant ce temps-là, on vient voir les contorsions des sœurs de la France entière.

Le procès s'ouvre le 8 juillet 1634, douze juges ont été désignés et lisent les comptes rendus d'instruction de Laubardemont. Ils interrogent les possédées et cherchent sur Grandier des marques qui prouveront son appartenance à la sorcellerie.
Ils trouveront une cicatrice sur son pouce, cet endroit devient une ancienne blessure qu'il se serait infligée pour signer de son sang un pacte avec le démon.
L'insensibilité d'une épaule devient la preuve que le Malin s'est emparé de cette partie de son corps et la fait échapper aux lois de la nature.

Le 18 août, à 5 heures du matin, les juges prononce la sentence.


C'est donc 2 heures plus tard que Urbain Grandier sera brûlée après avoir été atrocement mutilé sur la place Sainte-Croix à Loudun.




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Message par Invité Dim 6 Déc - 3:30

mini a écrit:LEGENDE DE FRANCE ET DE NAVARRE - Page 3 Shere1

se rendre compte de la taille

ZeM y'a b'soins de tes connaissances ici ,c'est quoi ce bin's de boules spherique Shocked
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Message par ZeM53 Jeu 31 Déc - 6:13

Invité a écrit:
mini a écrit:LEGENDE DE FRANCE ET DE NAVARRE - Page 3 Shere1

se rendre compte de la taille

ZeM y'a b'soins de tes connaissances ici ,c'est quoi ce bin's de boules spherique Shocked

Je ne connaissais pas, jamais même entendu parler.

Mais il y a quand même quelques détails qui me font penser au même type de canular que les cranes de cristal.

L'alliage; effectivement, ça n'existe pas à l'état naturel puisque l'acier n'existe pas naturellement non plus. C'est du fer auquel on ajoute du carbone (suivant les proportions, on obtiendra de la fonte ou de l'acier).
Lorsqu'on ajoute du nickel, c'est pour faire un alliage qui améliore la ductilité de l'acier si ma mémoire de métalleux ne me joue pas des tours.
L'acier a fait son apparition en 1500 avant JC environ. Donc bien après l'âge de fer.
Et l'âge de fer ne date pas non plus de quelque milliards d'années (date présumée des roches qui le contiennent, l'article parle de quelques milliards d'années).

L'âge de la planète Terre n'est que de 4 milliards d'années.

Chimiquement, ça tient aussi difficilement la route. Un tel alliage n'est pas inoxydable. On ne devrait pas retrouver des objets de cette matière et de cette date si on reprend la configuration précédente.
La vie n'était sans doute pas encore sur Terre, et la Terre devait encore être en formation (donc pas encore totalement refroidie). Un acier n'aurait sans doute pas tenu à cette époque.
Quand on pense qu'il n'y avait pas d'oxygène, la conception de l'acier était même impossible (il en faut pour séparer le fer de son minerai).

En bref, les dates et les alliages me laissent un doute énorme.
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